Vouloir faire la différence

Image par Ines Garcia-Pimentel

La conférence UNIS-UN, organisée par l’Ecole internationale des Nations Unies (UNIS) s’est tenue les 7 et 8 mars 2013 à New York. Le sujet était : « Youthquake : l’impact d’une génération ». « Youthquake » (= tremblement de terre des jeunes) est le nom donné dans les années 60 à un mouvement musical et culturel où les jeunes ont dominé le monde de la mode et de la musique. Le ton de « Youthquake » était drôle, plein d’entrain, jeune. Les Nations Unies disent que les jeunes se situent entre 10 et 24 ans. A cet âge-là, des changements importants se produisent. C’est le moment où l’on décide qui on est, ce qu’on aime ou n’aime pas, les idées que l’on défend. Ce thème a été choisi à cause de l’augmentation des mouvements affectant la jeune génération

La Conférence se proposait d’examiner la capacité des jeunes à apporter un changement positif. Elle a souligné aussi la nécessité d’agir pour le bien du monde. Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a ouvert les travaux. Il fit remarquer l’importance de la participation des jeunes ces dernières années, et comment ils avaient fait bouger les choses pour de bon. Il nota aussi : « Je disais d’habitude que les jeunes sont les leaders de demain. Mais j’ai révisé mon point de vue. Les jeunes sont aussi les leaders d’aujourd’hui. »

Cette année, nous avons pu compter sur la participation d’orateurs remarquables qui nous ont donné les clés d’une vie réussie. Kiran Bir Sethi nous parla de la force que nous avons quand nous croyons en nous-mêmes. Brandon Stanton nous dit combien la persévérance et l’amour de ce que l’on fait sont la clé du succès. Sheena Matheiken expliqua comment la créativité et le talent peuvent être mis au service de ceux qui en ont le plus besoin. Claudia Lopez témoigna de l’importance de dire la vérité, quoi qu’il en soit.  Corinne Woods parla de la manière dont les Nations Unies aident le monde, Christ Temple et Zach Ingrasci, de la valeur de l’empathie et de l’aide aux autres. Mais ce que chacun des orateurs nous a appris, c’est que ce sont nos actions et non nos paroles qui inspirent.

Dans cette conférence j’ai appris qu’il n‘y avait pas d’âge pour changer. Tout ce qu’il faut, c’est la persévérance et la conviction, croire que ce que l’on fait va faire une différence, peu importe le changement que vous voulez apporter, du moment que c’est pour le bien et que vous commencez par vous-même. Les changements ne tombent pas du ciel, il faut les faire. Léon Tolstoï disait : « Tout le monde veux changer le monde, mais personne ne pense à se changer soi-même. » Alors pourquoi ne pas commencer là où peu de personnes ont commencé, par nous changer nous-mêmes ? Parce que c’est le plus grand changement que nous puissions faire, essayons d’être toujours la meilleure version de nous-mêmes, même si cela signifie laisser des choses derrière soi, car le changement sera pour de bon. Une fois que nous nous serons changés nous-mêmes, nous pourrons commencer à changer la vie des autres.

Nous les jeunes, nous sommes sans cesse en train de chercher comment inspirer et être inspirés. Nous avons envie de changer notre vie et celle des autres. Nous voulons apporter une différence, aller au-delà de nous-mêmes en inspirant les autres et nous-mêmes en suivant nos rêves. Cette conférence a été une occasion parfaite pour être inspirés et encouragés à poursuivre nos rêves.

Ines Garcia-Pimentel
Etudiante du Mexique
Mars 2013

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