En Afrique du sud, une femme est assassinée toutes les 6 heures par un partenaire intime. Les femmes et les filles constituent 80% des quelque 800.000 personnes faisant l’objet d’un trafic annuellement, la majorité (79%) faisant l’objet d’une traite pour exploitation sexuelle. A São Paulo, au Brésil, une femme est agressée toutes les 15 secondes. On estime que 250.000 à 500.000 femmes et filles ont été violées au cours du génocide rwandais de 1994. Aux Etats-Unis, 83% des filles âgées entre 12 et 16 ans ont subi une forme quelconque de harcèlement sexuel dans les écoles publiques.
Ces statistiques ne sont qu’un échantillon de celles offertes par Dites NON – Tous UNiS pour mettre fin à la violence contre les femmes, appel mondial de l’UNIFEM ( Fonds de développement des Nations Unies pour la femme) comme soutien à la campagne lancée par le Secrétaire général Ban Ki-moon sur plusieurs années Tous UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes. Dites NON est « une coalition mondiale grandissante constituée d’individus, d’organisations, de gouvernements et de représentants du secteur privé, qui vise à réaliser une vision ambitieuse mais en aucun cas illusoire: un avenir qui sera débarrassé de la violence à l’égard des femmes et des filles. » Sur le site de Dites NON, il y a une rubrique « Rejoignez-nous » avec des idées d’action et un manuel de l’organisateur.
L’UNIFEM déclare que la violence contre les femmes et les filles est une des violations les plus répandues des droits humains. Elle existe dans tous les pays et affecte des femmes de toute condition sociale, religion, race et culture. La violence contre les femmes n’est pas seulement physique, elle est aussi sexuelle, psychologique et économique. Elle découle de l’inégalité des sexes.
Mme Margot Wallström est la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits armés. Pour plus d’information, voir Stop Rape Now et les ressources qui s’y trouvent. Pour plus d’information sur la March Mondiale des Femmes, cliquer ici.
Plusieurs mandats du système des Nations Unies touchant les droits de l’homme traitent de la question. Il y a par exemple la Rapporteuse Spéciale chargée de la question de la violence contre les femmes, y compris ses causes et ses conséquences, le Rapporteur Spécial sur la vente d'enfants, la prostitution d'enfants et la pornographie impliquant des enfants, et La Rapporteuse spéciale sur la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants. Ils ont entre autre pour mission de visiter les pays et de recommander des mesures et des chemins pour traiter le problème. Pour présenter des violations qui requièrent l’action urgente d’un Rapporteur spécial, contacter urgent-action@ohchr.org.
Cecile Meijer, rscj
Fiona Hogan, volontaire
Novembre 2010
