L’émigration due à des facteurs environnementaux

Photo par Gary Braasch. Utilisé avec permission.
Photo par Gary Braasch. Utilisé avec permission.

Que les tendances météorologiques actuelles soient la conséquence ou non d’un changement climatique, nous sommes nombreux à constater ou expérimenter qu’elles ne sont plus les mêmes qu’il y a une trentaine d’années. L’excès de pluie provoquant des inondations et glissements de terrain comme cela s’est produit au Pakistan et en Chine en 2010, ou bien les graves sècheresses entrainant la famine en Somalie l’an dernier et la faim aujourd’hui dans des pays du Sahel tels que le Niger et le Tchad ne sont que quelques exemples des changements climatiques qui menacent l’existence même des peuples à travers le monde. Face à de telles calamités, les populations qui sont obligées de quitter leurs foyer si elles veulent survivre ou trouver la sécurité deviennent réfugiés ou personnes déplacées – dans l’un ou l’autre cas victimes de la migration environnementale.

La montée du niveau des mers est une autre cause de la migration environnementale. Pensons par exemple aux petits états insulaires qui sont littéralement en train de somber et de disparaitre de la surface de la terre. Les régions côtières très basses et les petites iles de l’Océanie sont particulièrement vulnérables. Le petit état des Maldives pourrait être complètement submergé d’ici 2100.

La communauté internationale n’a pas encore trouvé de langage juridique adéquat pour protéger et prêter assistance à ce nouveau groupe de personnes déplacées qui perdent le territoire de leur pays en raison de la montée du niveau des mers … Ils n’entrent pas dans la définition juridique actuelle du « réfugié », ni dans celle des apatrides. Alors qui sont-ils ? Et surtout qui vient à leur secours en ces temps de vrais besoins ?

A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés le 20 juin, où l’on fait mémoire de ces nombreuses personnes déplacées à travers le monde, je vous invite à explorer le site internet du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Ce site est très riche. Il possède une vidéo et une galerie de photos, permet de naviguer pays par pays et donne une liste des activités prévues cette année pour cette Journée mondiale des réfugiés.

Cecile Meijer,rscj
Bureau ONG
Juin 2012