Journée internationale des migrants

Le 18 Décembre 2009 l’ONU observera la Journée Internationale des Migrants, une journée pour renouveler les engagements déjà pris et aussi pour ratifier ce qui a déjà été accompli. Par-dessus tout, cette journée nous permettra de faire le point et de rassembler tout notre courage afin de faire face à l’immensité de la tâche qui nous reste à accomplir.

Tous les pays du monde sont concernés par le nombre incalculable de migrants qui traversent les différents pays du globe. Les dénombrer reste une tâche immense. L’Organisation Internationale du Travail estime qu’ils sont plus de 100 millions à travers le monde. Pour en savoir plus cliquer ici.

La crise économique mondiale incite les migrants à prendre des risques plus élevés. Etant donné le contexte global du changement climatique, certains pays auxquels appartienne ces travailleurs sont voués à disparaître à cause de la montée inexorable des océans. (voir Les déplacements de populations en raison des changements climatiques)

Les questions que nous devons nous poser sont les suivantes : qui œuvre pour soulager la souffrance d’un si grand nombre d’êtres humains, qui tente de redresser les injustices dont ils sont si souvent les victimes, et comment appréhender les raisons profondes qui les poussent ou les attirent loin de leur pays ? Que pouvons-nous faire alors ?

  1. Nous pouvons nous informer en consultant, par exemple, le site web de l’Organisation internationale pour les migrations. Nous pouvons aussi apprendre quel est le rôle et quelles sont les constatations du Rapporteur spécial des Nations Unis sur les droits de l’homme des migrants en cliquant ici.
  2. Nous pouvons être plus attentifs aux migrants dans notre propre pays. Si celui-ci accueil des migrants, comme sont ils traités ? Qui les écoute, quel organisme leur sert de porte parole ? Si au contraire notre pays est pourvoyeur de migrants, quelle en est la raison ? Quel sera le sort à long terme de migrants quittant notre pays ? Qu’arrive-t-il aux migrants qui transitent par notre pays ?
  3. Enfin, nous pouvons discerner les actions auxquelles nous sommes appelés et nous engager avec d’autres. Par exemple, votre pays a-t-il ratifié la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles ?

 

Judith Garson, rscj
December 2009