Les populations autochtones et les Nations Unies

Photo par Lolin Menéndez, rscj

Les populations autochtones à travers le monde sont estimées à 370 millions de personnes, disséminées en plus de 90 pays, selon l’Instance Permanent sur les Questions Autochtones. Elles sont souvent exposées à la discrimination et comptent parmi les plus pauvres du monde : analphabétisme, manque de soins de santé et de services sociaux. Elles subissent beaucoup plus que d’autres les effets du changement climatique, de la déforestation et des autres formes de dégradation et d’exploitation de l’environnement.

Etant donné que la situation et les besoins des populations autochtones gagnent en visibilité, c’est l’occasion de passer en revue quelques unes des mesures que les Nations Unies ont prises pour faire entendre la voix de ces populations et protéger leurs droits :

1). L’Instance Permanent sur les Questions Autochtones des Nations Unies – la dernière réunion de cet organe consultatif du Conseil Economique et Social (ECOSOC) s’est tenue à New York du 16 au 27 mai 2011, avec des représentants des peuples autochtones du monde entier, des représentants de différents pays et organismes des Nations Unies, ainsi que de la société civile et des ONG. Pour des fiches d’information de la publication La situation des peuples autochtones dans le monde, clique ici.

2). La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 13 septembre 2007. L’Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande et les Etats-Unis ont voté contre la déclaration en 2007, mais ont depuis lors changé de position. La déclaration existe dans les six langues officielles des Nations Unies (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe). On peut aussi trouver sur ce site des traductions non officielles en italien, japonais, quechua, maori, maya, miskito et náhuatl.

3). La Deuxième Décennie internationale des populations autochtones (2005-2014). Le but de cette Décennie est de continuer à renforcer « la coopération internationale aux fins de résoudre les problèmes qui se posent aux peuples autochtones dans des domaines tels que la culture, l’éducation, la santé, les droits de l’homme, l’environnement et le développement économique et social, au moyen de programmes orientés vers l’action et de projets concrets, d’une assistance technique accrue et d’activités normatives dans les domaines en question.» (A/RES/59/174).

4). Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme et les libertés fondamentales des populations autochtones, M. James Anaya. Pour plus d’information, clique ici. Pour une action urgente du Rapporteur spécial en cas de violations présumées des droits humains, prière de contacter < urgent-action@ohchr.org>.

 

Cecile Meijer, rscj
Bureau ONG
 juillet 2011