Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes

Romero Mural

« L’Eglise trahirait son amour de Dieu et sa fidélité à l’Evangile si elle cessait d’être ‘la voix des sans voix’ »

Lorsque l’on ouvre la TV ou les journaux, l’on est confronté chaque jour à des actes de violence et des situations de violation fragrante de la dignité inhérente et des droits de l’homme – par exemple en RDC, en Lybie … parfois même à deux pas de chez nous. Ces réalités nous ont incitées dans la Société à inventer de nouvelles façons d’être artisans de paix – éducatrices de vérité et de paix, dans les salles de classe et en dehors, dans des groupes de femmes et dans notre travail auprès des enfants.

Le 21 décembre 2010, l'Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 24 mars Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes. Dans sa résolution (A/RES/65/196) l'Assemblée générale invite tous les États Membres, les organisations internationales et organisations de la société civile et les particuliers, à célébrer la Journée internationale de manière appropriée. Pour plus d’information de l’ONU sur cette journée du 24 mars, cliquer ici.

Deux paragraphes de cette résolution font référence à Monseigneur Oscar Arnulfo Romero, d’El Salvador:

Considérant en particulier le travail important et extrêmement utile de Mgr Oscar Arnulfo Romero, d’El Salvador, qui s’est activement engagé en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme dans son pays, et dont l’activité a été internationalement reconnue grâce à ses messages, dans lesquels il dénonçait les violations des droits de l’homme des populations les plus vulnérables,

Consciente des valeurs défendues par Mgr Romero et de son dévouement au service de l’humanité, manifesté dans le cadre de conflits armés, en tant qu’humaniste attaché à la défense des droits de l’homme, à la protection de la vie et à la promotion de la dignité humaine, de ses constants appels au dialogue et de son opposition à toutes les formes de violence afin d’éviter les affrontements armés, qui ont fini par entraîner sa mort le 24 mars 1980…

Un jour Mgr Romero avait dit: « L’Eglise trahirait son amour de Dieu et sa fidélité à l’Evangile si elle cessait d’être ‘la voix des sans voix’ ».

Comment pouvez-vous faire mémoire de l’héritage de Mgr Romero étant donné la situation actuelle dans le monde?

Bureau ONG
Mars 2011